Eh oui, elles sont déjà là : mi-novembre est le moment où les pâtissiers vont scier les bûches pour enflammer un Noël plein de succulentes calories.
Si les temps ne sont plus à mettre au feu, durant la période de Noël, un tronc d'arbre entier (tant mieux pour le bilan carbone, penseront certains), une part néanmoins de cette vieille tradition perdure. Et quelle part ! À friser les 500 kCal. aux 100 g, c'est bien cet autre bilan - le vôtre, lipo-glucidique, cette fois - qui part en fumée.
Mai fi des considérations chagrines pour nous pencher sur cette tradition culinaire, héritière christianisée d'anciennes coutumes païennes liées aux célébrations du solstice d'hiver.
Jadis, les cultes polythéistes (de la fête de Yule en Scandinavie au « Cacho fio » provençal) brûlaient un tronc d'arbre en guise d'offrande aux dieux, ceci pour s’assurer d’abondantes récoltes pour l'an venant.
Après l’avènement du christianisme, entre Noël et Jour de l'an dans quasiment toute l’Europe, on persista à placer dans l'âtre une grosse bûche devant se consumer 3 jours au moins : sur celle-ci se déversaient diverses libations, parfois jusqu'à de la bière ou du vin selon les régions.
On ne connaît guère exactement l’inventeur de ce gâteau, mais depuis son apparition au XIXe s. et plus encore après la 2è guerre mondiale, il devrait vous être familier, que vous soyez en Belgique, Luxembourg, Suisse, au Québec, Nouveau-Brunswick, au Liban jusqu'au Vietnam(*).
Pour l’heure, régalez-vous de ces quelques bûches en deux dimensions qui ne pourront pas vous empâter. De surcroît - j'allais dire "de surpoids" - certaines d'entre ces somptueuses pièces de maîtres devraient même pouvoir vous alléger : si, si... le porte-monnaie !
Mais quel qu'en soit le prix, taillez vous la part du lion dans le quiz ci-après... sans quoi vous risqueriez de vous retrouver « chocolat » !
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* Ainsi que dans d’autres pays francophones, paraît-il...