Chefs-d'œuvre de la collection E.G. Bührle (5)  

"Messaline" (1900/01)
Une toile réalisée dans les derniers mois de vie de l'artiste. D'un découpage abrupte, cette représentation d'une impératrice romaine connue pour son train de vie excessif, rompt avec la présentation classique de la beauté au profit d'une radicalisation du message. Qui en est l'auteur ?

"Le Christ sur le lac Génézareth" (1853)
Chef de file de l'école romantique, cet artiste est admiré pour ses libertés prises avec les modèles picturaux traditionnels. La voile gonflée par le vent attire le regard vers le ciel chargé de nuages.
En collectionnant les toiles d'un précurseur, E.G. Bührle inscrit l'impressionnisme français dans l'histoire de l'art du XIXe siècle.
De qui s'agit-il ?

"Muley-Abd-el-Rahman" (1862)
L'artiste accompagne, en 1832, la mission au Maroc de l'émissaire de Louis Philippe. Il peint par la suite une toile monumentale du Sultan, puis trois répliques. Celle de la collection E.G. Bührle est peinte en 1862, une année avant sa mort et montre à quel point ses souvenirs sont encore intacts. Qui est cet artiste ?

"Retour de blessés" (1853)
Né aux Grandes Antilles, il commence sa carrière artistique dans l'atelier d'Ingres. Un tournant vers Delacroix, un séjour à Alger, et peut-être son origine, le prédestinent à l'Orientalisme. Les combats pour la conquête d'Alger lui procurent des sujets. Quel est son nom ?

"Jeune femme au turban" (vers 1774)
A son acquisition, ce tableau est considéré être une œuvre d'un peintre connu, avec la possibilité de voir dans le modèle sa femme Marie-Anne. Cette identification n'est pas nécessairement mise en doute par l'attribution du tableau, en 2013, à François-André Vincent, compagnon d'études à Rome du premier nommé, qui est ...

"La Dame en costume oriental" (1636 ?)
Govaert Flinck, un élève de Rembrandt, a réalisé cette étude qui s'intéresse à certaines spécificités (caractère, physionomie, costume). Comme dans le tableau précédent, il ne s'agit pas d'un portrait, mais on a longtemps vu dans le modèle Saskia van Uylenburgh, la première épouse du Maître. Mais comment ce dernier s'appelle-t-il au juste ?

"Le fils prodigue" (1879)
Symboliste, marqué par Chassériau, ce peintre apporte un élément novateur au genre allégorique, dont il devient le plus illustre représentant vers la fin du XIXe siècle. Il influence toute une génération de peintres comme les idéalistes et les nabis. Quel est son nom ?

"La Tentation de Saint Antoine" (vers 1870)
Ce thème a longtemps occupé l'artiste, le saint ayant ses traits de jeunesse. Le nu accroupi se retrouve dans beaucoup d'autres tableaux jusque vers la fin de sa vie. Comment s'appelle-t-il ?

"La Chute de Phaeton" (1910)
Participant à la 8e exposition des impressionnistes et illustre artiste symboliste, son art explore l'aspect ésotérique de l'âme humaine.
Ici, le char du soleil que Phaeton, fils d'Hélios, a emprunté, est touché par une foudre de Zeus. Qui est cet artiste ?

"Le bain de Diane" (1743/44)
Ce sujet est abordé à au moins trois reprises par celui considéré par certains comme "le plus grand peintre décoratif du XVIIIe siècle".
La version de la collection E.G. Bührle est singulière : Actéon n'est pas montré au moment de sa métamorphose, mais de sa découverte par Diane et ses nymphes. Qui en est l'auteur ?

"Moine assis, lisant" (vers 1865)
L'image du moine se répète dans l'œuvre de cet artiste, lui-même menant une sorte d'existence monastique.
Le moine de la collection E.G. Bührle est considéré comme le point culminant de la série, ayant été réalisé ultérieurement et sans modèle. "Servir son art tel un pèlerin", l'avez-vous reconnu ?