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Classique
Quiz Histoire

Quiz Sauvetage du temple de Ramsès II à Abou Simbel

30 joués - il y a 5 ans

Pendant quatre ans, 50 pays environ y ont collaboré : les temples allaient être engloutis par le lac Nasser. Il fallut les découper bloc par bloc et construire le plus grand dôme au monde. Un effort de coopération internationale jamais réalisé auparavant.

 

Normal QUIZ 21 QUESTIONS
normal
1

L'opération fut pilotée par l'Unesco : pendant quatre ans, 50 pays environ y collaborèrent.
Selon René Maheu, directeur général de l'Unesco : "C'est la première fois qu'un mouvement de coopération internationale de cette ampleur se déploie dans le domaine de la culture".

En quoi consista la première tâche ?

2

Appelée par les gouvernements égyptien et soudanais, l'Unesco dut sauver les deux temples. Le plus grand a une façade de 32 mètres de haut, orné de quatre statues colossales de Ramsès II.
Il fallut enlever complètement la montagne originelle, mais il fallut surtout prendre soin de protéger cet héritage culturel.

Qu'a-t-on temporairement assuré en recouvrant les façades de sable ?

3

Le projet du barrage d'Assouan du Président Nasser avait entrainé la formation d'un immense lac artificiel menaçant d'immerger les temples : il fallut les déplacer plus haut.
On érigea un batardeau pour retarder l'avancement des eaux, le temps de transporter tous les matériaux.

Que sont-ils en train de faire sur la photo ?

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4

Contrer la montée des eaux : voilà la raison de l'effort entrepris. On voit ici le site originel du grand temple d'Abou Simbel.
La photo a été prise après la mise en service du barrage d'Assouan. L'emplacement original, tel que choisit par Ramsès II, n'existe plus, il est englouti, mais les temples n'y seront plus.

Que voit-on ici ?

5
Ils ont d'abord enlevé la montagne primitive, pour démonter ensuite les temples. 
Ils se sont assurés de la solidité des toits des deux temples en les soutenant avec des échafaudages durant l'enlèvement de la montagne.

Que voit-on sur cette photo ?

Ils ont d'abord enlevé la montagne primitive, pour démonter ensuite les temples.
Ils se sont assurés de la solidité des toits des deux temples en les soutenant avec des échafaudages durant l'enlèvement de la montagne.

Que voit-on sur cette photo ?

6
Ensuite, on découpa les temples en 1 036 blocs de 20 à 30 tonnes. Puis, on procéda à l'injection de résine synthétique pour éviter que le grès ne s'effrite. 
Pendant le découpage, il fallut bien sûr répertorier et numéroter chaque bloc, ainsi que les nettoyer avant le transfert sur le nouveau site. Un travail de fourmi.

À quoi est-on en train de procéder sur l'image ?

Ensuite, on découpa les temples en 1 036 blocs de 20 à 30 tonnes. Puis, on procéda à l'injection de résine synthétique pour éviter que le grès ne s'effrite.
Pendant le découpage, il fallut bien sûr répertorier et numéroter chaque bloc, ainsi que les nettoyer avant le transfert sur le nouveau site. Un travail de fourmi.

À quoi est-on en train de procéder sur l'image ?

7

Des vérins, des grues et des treuils d'une exceptionnelle puissance ont été utilisés pour élever ces énormes masses. Les quatre colosses assis et les six autres debout ont été sciés en morceaux.
On a démonté le grand temple, avec sa façade de 32 m de haut, qui s'enfonce en une enfilade de salles et de galeries sur 63 m de profondeur.

Qu'observe-t-on sur cette photographie ?

8
Une image insolite : un portrait des travaux qui fait réfléchir. Va-t-on restaurer au pharaon sa notoriété ? 
On voit les trois têtes de Ramsès II posées sur le sable. Pour faciliter la tâche, on les a privées de leurs fausses barbes, qui, dans l'Égypte antique, était le symbole du pouvoir divin des pharaons. 

Plus terre à terre, identifiez l'étape à laquelle les travaux sont arrivés.

Une image insolite : un portrait des travaux qui fait réfléchir. Va-t-on restaurer au pharaon sa notoriété ?
On voit les trois têtes de Ramsès II posées sur le sable. Pour faciliter la tâche, on les a privées de leurs fausses barbes, qui, dans l'Égypte antique, était le symbole du pouvoir divin des pharaons.

Plus terre à terre, identifiez l'étape à laquelle les travaux sont arrivés.

9

Ce fut un travail minutieux, qui a nécessité 40 missions internationales d'archéologues.
La même orientation du temple a été orchestrée pour que, chaque année, à deux dates bien précises, le 20 février (la naissance de Ramsès II) et le 20 octobre (son couronnement), les rayons du soleil pénètrent, comme avant son démantèlement, dans le sanctuaire, par la porte d'entrée.

Que voit-on ici ?

10

Il fallut aussi créer des collines artificielles, reproduisant les collines d'origine, avant de remettre les blocs : ces collines serviront à coiffer les sanctuaires et les tiendront à l'abri de la montée des eaux.
Ici, on voit les ouvriers au travail au pied de la falaise nouvellement reconstituée et devant le temple, qui ne l'est, lui, que partiellement.

Sommairement, ils en sont :

11

Il fallait avoir confiance au système, avec un bloc de plusieurs tonnes au-dessus de sa tête, mais il fallait aussi y voir de près pour le mettre à la bonne place, exactement dans la position qu'il a occupé pendant des millénaires.

Ici, on assiste à un minutieux travail d'équipe pour s'assurer :

12
On construisit une voûte de béton artificiel de 25 m de hauteur, de 45 m de largeur et de 60 m de longueur, sur laquelle les temples découpés et numérotés en 1 036 blocs furent rassemblés.
J'ai vu de l'intérieur ce plus grand dôme du monde : l'épaisseur, de 120 cm au centre et de 210 cm au-dessus de la base (6m x 6m), fut construit pour soutenir les temples.

Quel exploit ont-ils ici accompli ?

On construisit une voûte de béton artificiel de 25 m de hauteur, de 45 m de largeur et de 60 m de longueur, sur laquelle les temples découpés et numérotés en 1 036 blocs furent rassemblés.
J'ai vu de l'intérieur ce plus grand dôme du monde : l'épaisseur, de 120 cm au centre et de 210 cm au-dessus de la base (6m x 6m), fut construit pour soutenir les temples.

Quel exploit ont-ils ici accompli ?

13
Une fausse montagne, vide et en béton armé, a effectivement été érigée, mais elle est dissimulée par les tronçons provenant du relief naturel original. La minutie du détail les a mené à sculpter le paysage.

Qu'a-t-on ici ?

Une fausse montagne, vide et en béton armé, a effectivement été érigée, mais elle est dissimulée par les tronçons provenant du relief naturel original. La minutie du détail les a mené à sculpter le paysage.

Qu'a-t-on ici ?

14

Les deux temples furent donc reconstruits 60 m plus haut, en respectant leur orientation originale et leur position l'un par rapport à l'autre.
Un exploit qui a pris plus de quatre ans et employa entre 2 000 et
3 000 personnes, souvent sous des températures extrêmes.

Que voit-on ici, que l'on ne verra plus une fois les travaux terminés ?

15
Cette opération de l'Unesco, à laquelle ont collaboré une cinquantaine de pays, devait faire en sorte que les temples soient désormais protégés par une superstructure de béton voûtée et que le tout soit intégré aux collines artificielles, à l'abri des eaux du lac Nasser.

Une vue qui explique tout : la science qui sauve l'histoire. Oui, mais une vue sous quel angle ?

Cette opération de l'Unesco, à laquelle ont collaboré une cinquantaine de pays, devait faire en sorte que les temples soient désormais protégés par une superstructure de béton voûtée et que le tout soit intégré aux collines artificielles, à l'abri des eaux du lac Nasser.

Une vue qui explique tout : la science qui sauve l'histoire. Oui, mais une vue sous quel angle ?

16

Finalement, cet ouvrage d'ampleur fut l'un des éléments constituants de l'Unesco : la notion de patrimoine mondial de l'humanité a un peu été héritée de tout cela.
Elle date de la deuxième moitié du XXe siècle et peut difficilement être mieux illustrée qu'ici par la préservation de la propriété patrimoniale.

Qu'est-on en train d'entreprendre comme finition sur cette photo ?

17

La reconstruction de la façade du grand temple et la restauration des statues colossales furent les étapes finales de ce grand chantier.
La photo date de septembre 1968 et l'on sait que le 22 septembre, les travaux furent complètement terminés.

D'après ce que l'on voit, que font-ils en terminant ?

18
Les images qui ont été conservées ne s'intéressent que peu au travail de planification ou de finition. Aujourd'hui, on est conscient du sérieux et de la précision des calculs qui ont alors été faits.
La photo montre un contremaître qui examine l'état d'une main nouvellement reconstituée.

Parmi les trois propositions ci-dessous, trouvez celle qui s'applique le plus à son travail.

Les images qui ont été conservées ne s'intéressent que peu au travail de planification ou de finition. Aujourd'hui, on est conscient du sérieux et de la précision des calculs qui ont alors été faits.
La photo montre un contremaître qui examine l'état d'une main nouvellement reconstituée.

Parmi les trois propositions ci-dessous, trouvez celle qui s'applique le plus à son travail.

19

Quand on procéda à cette pose - une étape symbolique -, on savait qu'on avait amorcé l'étape finale des travaux.
On avait regroupé les blocs de façon à reconstituer exactement les deux temples.

Que peut-on ici observer ?

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20

Jamais on n'avait vu une coopération internationale de cet ampleur.
Le temple d'Abou Simbel est désormais le deuxième site le plus visité d'Égypte, après les pyramides de Gizeh.
C'est toute une région touristique, bien au sud du Caire, que cette opération a permis d'animer.

On voit ici un dernier ajustement minutieux. On peut affirmer que ce projet fut :

21
Au début, il a fallu renforcer la pierre, trop friable, dans laquelle étaient creusés les temples avant de les découper. 
Le détail fait clairement apparaître la porosité de cette roche, qui fit du découpage des blocs une opération délicate.
Par la suite, on fit disparaître les lignes de découpe de telle sorte que voir les fissures devint une expérience impossible.

Que voit-on ici ?

Au début, il a fallu renforcer la pierre, trop friable, dans laquelle étaient creusés les temples avant de les découper.
Le détail fait clairement apparaître la porosité de cette roche, qui fit du découpage des blocs une opération délicate.
Par la suite, on fit disparaître les lignes de découpe de telle sorte que voir les fissures devint une expérience impossible.

Que voit-on ici ?