Quiz QCM

Quiz Controverses scientifiques

par Lilian531

Lilian531

7 joués - hier

Quiz sur les controverses scientifiques et leur cartographie.

QCM 25 QUESTIONS

difficile

Scientifiques

QCM : Chaque question peut avoir plusieurs bonnes réponses

Question 1 / 25

Dans le cadre de l’analyse des controverses, que désigne précisément l’expression « conflit latent » ?

Une opposition institutionnelle caractérisée par des affrontements physiques mais dépourvue d’incertitudes scientifiques.

Un désaccord idéologique ouvert dont la résolution repose sur la légitimité politique des acteurs en présence.

Une forme de controverse non violente physiquement, mais marquée par des incertitudes techniques ou scientifiques.

Un conflit médiatisé dont les positions des parties prenantes sont stabilisées et dépourvues d’ambiguïtés cognitives.

Question 2 / 25

Quelle caractéristique distingue fondamentalement la controverse scientifique en tant que phénomène social ?

Sa structure binaire, opposant deux acteurs s’excluant mutuellement dans un espace fermé dépourvu d’audience.

Son caractère triadique, impliquant deux parties en désaccord et un public tiers jouant un rôle de juge ou d’arbitre.

Sa dépendance exclusive aux critères institutionnels de validation scientifique, sans intervention d’acteurs non experts.

Son déroulement dans des contextes homogènes où les incertitudes sur la légitimité du savoir sont minimisées.

Question 3 / 25

Que révèle l’exemple de la pandémie de Covid-19 dans l’analyse des controverses ?

Que les incertitudes liées au rythme lent de la construction scientifique alimentent la controverse dans l’espace social et médiatique.

Que la rapidité de production du consensus scientifique favorise la disparition des controverses avant leur diffusion publique.

Que les controverses émergent uniquement d’erreurs méthodologiques internes à la communauté scientifique.

Que la formation à la cartographie des controverses vise avant tout à accélérer la production de consensus techniques.

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Question 4 / 25

Selon l’approche de Bruno Latour et le programme FORCCAST, quel est l’objectif principal de la cartographie des controverses scientifiques ?

Dégager un consensus entre les acteurs scientifiques afin de clore la controverse et stabiliser les savoirs.

Identifier les arguments minoritaires en vue de les neutraliser dans l’espace public.

Réduire la complexité des controverses en privilégiant les seules données techniques et quantifiables.

Représenter de manière la plus objective possible les dynamiques et les forces en présence dans une situation de désaccord, pour éclairer le débat public.

Question 5 / 25

Parmi les propositions suivantes, laquelle énumère correctement les huit composantes fondamentales d’une controverse ?

Situation ; désaccord ; acteurs sociaux ; savoirs scientifiques ; consensus ; espace public ; faits techniques ; décisions politiques.

Désaccord ; groupes sociaux ; opinions divergentes ; incertitude ; visibilité médiatique ; valeurs ; technique ; société.

Situation ; différend ou désaccord ; plusieurs parties ; savoirs spécialisés ; incapacité à imposer des certitudes ; mise en scène devant un tiers ; enchevêtrement d'enjeux, de faits et de valeurs ; technique et social.

Situation ; affrontement ; vérité scientifique ; acteurs institutionnels ; public ; faits ; émotions ; validation empirique.

Question 6 / 25

Selon Yves Gingras, quelle distinction essentielle existe entre les controverses scientifiques et les controverses publiques ?

Les controverses scientifiques concernent uniquement les effets sociaux des connaissances, tandis que les controverses publiques sont limitées aux mesures reproductibles en laboratoire.

Les controverses scientifiques se déroulent dans un espace clos et visent souvent un consensus à moyen terme, tandis que les controverses publiques impliquent une diversité d’acteurs et restent imprévisibles.

Les controverses publiques sont généralement bien encadrées et aboutissent rapidement à un consensus, contrairement aux controverses scientifiques.

Les controverses scientifiques mobilisent exclusivement des savoirs profanes, alors que les controverses publiques reposent sur des résultats reproductibles.

Question 7 / 25

Parmi les propositions suivantes, laquelle énumère correctement les huit dimensions d’analyse d’une controverse selon Raynaud ?

Sujet ; camps ; engagement ; virulence ; temps ; lieu ; légitimité ; conclusion

Faits ; théories ; méthodes ; acteurs ; durée ; forums ; consensus ; résolution

Objet ; polarité ; ampleur ; intensité ; temporalité ; type de forum ; type de reconnaissance

Objet ; polarité ; extension ; intensité ; durée ; forum ; reconnaissance ; règlement

Question 8 / 25

Parmi les propositions suivantes, laquelle énumère correctement les trois concepts clés associés à l’étude des controverses ?

Gouvernance participative ; acceptation effective ; production scientifique

NIMBYisme ; légitimité politique ; consensus public

NIMBYisme ; acceptabilité sociale ; expertise scientifique

Acceptabilité sociale ; négociation ; médiation

Question 9 / 25

Comment peut-on définir un acteur dans le cadre d’une controverse scientifique ?

Toute personne qui possède un diplôme scientifique et participe à des expériences en laboratoire.

Toute entité, individu, groupe ou institution, qui influence, produit ou diffuse des savoirs, prend position ou agit dans le cadre d’une controverse scientifique.

Un scientifique reconnu uniquement par une institution officielle, chargé de trancher les débats.

Un membre du public qui suit passivement la controverse sans interagir avec les informations diffusées.

Question 10 / 25

Quelle affirmation décrit le mieux l’approche utilisée pour identifier les acteurs dans une controverse scientifique ?

L’identification des acteurs repose sur une combinaison de méthodes, incluant recherche documentaire, analyse des médias et réseaux sociaux, archives, ainsi que des entretiens directs avec les participants à la controverse.

Il suffit de consulter les articles scientifiques publiés dans les revues spécialisées pour recenser tous les acteurs concernés.

Les acteurs d’une controverse ne peuvent être identifiés que par les institutions officielles telles que l’Académie des sciences ou l’OMS.

La seule méthode fiable consiste à observer passivement la controverse dans les médias grand public.

Question 11 / 25

Quel facteur explique que deux individus puissent adopter des positions différentes dans une controverse, même face aux mêmes informations ?

La stricte conformité aux recommandations institutionnelles, indépendamment de l’expérience personnelle.

La reproduction mécanique des consensus scientifiques sans interprétation personnelle.

L’absence totale de médias ou d’informations publiques disponibles sur le sujet.

La subjectivité individuelle et collective, incluant expériences personnelles, culture, histoire et système de croyances, qui influence la perception et l’interprétation de la situation.

Question 12 / 25

Quelle affirmation décrit le mieux la manière dont le positionnement d’un acteur vis‑à‑vis d’une controverse peut être analysé ?

Il se réduit uniquement à l’opinion personnelle, stable et indépendante du contexte ou des arguments mobilisés.

Il dépend exclusivement de l’expertise scientifique reconnue et ne varie jamais avec le temps ou le contexte.

Il peut être analysé selon trois dimensions : le contenu, la légitimité, et l’évolution.

Il se limite à la neutralité ou à l’opposition aux idées dominantes, sans considération des arguments ou de l’évolution sociale.

Question 13 / 25

Dans une controverse, les arguments avancés par les acteurs peuvent être de différentes natures. Quelle affirmation décrit le mieux cette diversité ?

Les arguments peuvent être scientifiques, éthiques, politiques ou économiques, reflétant la pluralité des enjeux mobilisés dans la controverse.

Les arguments sont toujours scientifiques et basés uniquement sur des données expérimentales.

Tous les arguments doivent être validés par les institutions officielles pour être pris en compte dans la controverse.

Les arguments économiques sont les seuls à influencer réellement le positionnement des acteurs.

Question 14 / 25

Quel est le principal objectif de la cartographie d’une controverse ?

Fournir une solution définitive pour trancher le désaccord et imposer un consensus.

Décrire la morphologie des désaccords en répertoriant les acteurs et en identifiant leurs points de convergence et de divergence.

Limiter l’analyse aux seuls arguments scientifiques validés par la communauté académique.

Évaluer uniquement l’impact économique et politique de la controverse.

Question 15 / 25

Dans le programme fort pour l’étude des controverses de David Bloor, quels principes méthodologiques assurent que les mêmes types de causes expliquent aussi bien les croyances jugées vraies que celles jugées fausses ?

La réflexivité

L’impartialité

La symétrie

La parité

Question 16 / 25

Quel est l’objectif principal de la théorie de l’acteur-réseau telle que développée par Bruno Latour et Michel Callon dans le cadre de la cartographie des controverses ?

Élaborer une théorie universelle de la science permettant de trancher les désaccords entre chercheurs.

Limiter l’analyse aux seuls faits scientifiques validés et aux publications académiques.

Représenter les acteurs humains et non-humains sous forme de réseau afin de comparer les différentes versions d’un même enjeu et comprendre la construction de la science.

Fournir un modèle prédictif des controverses et de leurs résolutions dans la société.

Question 17 / 25

Selon la sociologie de l’acteur-réseau, quelle affirmation illustre l’idée que le succès d’un énoncé scientifique dépend de l’adhésion des autres acteurs ?

Un énoncé ne devient un fait que si d’autres acteurs le répètent, l’acceptent et y répondent dans le réseau.

Un énoncé scientifique est vrai dès qu’il est publié dans une revue reconnue, indépendamment de la réaction des pairs.

Un énoncé scientifique est valide uniquement lorsqu’il est corroboré par des expériences de laboratoire.

La reconnaissance d’un énoncé dépend uniquement du statut de l’institution qui le produit.

Question 18 / 25

Quelle affirmation décrit le mieux le rôle des différentes arènes dans une controverse scientifique ?

Toutes les arènes présentent les mêmes règles et le même type de public, seule la rapidité de circulation de l’information diffère.

Les controverses ne peuvent se dérouler que dans les arènes institutionnelles pour être légitimes.

Les arènes numériques remplacent toutes les autres arènes et garantissent une diffusion uniforme des débats.

Chaque arène offre un cadre spécifique de débat, avec ses règles, son public et ses effets particuliers sur la manière dont la controverse se déroule.

Question 19 / 25

Quel impact ont eu les arènes numériques sur l’expression publique dans les controverses ?

Elles remplacent complètement les institutions et les médias traditionnels, garantissant une égalité parfaite entre tous les acteurs.

Elles permettent à de nouveaux acteurs de s’exprimer directement, augmentant la pluralité des discours, tout en restant marquées par des inégalités et des formes de domination.

Elles renforcent exclusivement la domination des acteurs déjà légitimes, sans offrir de nouvelles possibilités d’expression.

Elles limitent l’expression publique aux seuls arguments scientifiques validés.

Question 20 / 25

Quel est l’objectif principal de l’étude des arènes de débat dans une controverse ?

Évaluer la véracité scientifique des arguments avancés par chaque acteur.

Se limiter à observer les médias traditionnels et leur rôle dans la diffusion des controverses.

Comprendre qui prend la parole, dans quel espace et avec quel impact, analyser les rapports de force, les exclusions et la construction collective des savoirs et décisions.

Identifier uniquement les acteurs scientifiques et leurs publications pour trancher le débat.

Question 21 / 25

Pourquoi l’étude d’une controverse scientifique requiert-elle de prendre en compte une diversité de disciplines et de formes de connaissances ?

Parce que les controverses mobilisent des savoirs spécialisés et des savoirs tacites ou issus de l’expérience.

Parce que seules les disciplines exactes et médicales sont légitimes pour définir les faits scientifiques.

Parce que l’objectif principal est de vérifier la traduction correcte des termes scientifiques dans plusieurs langues.

Parce que seules les expertises institutionnelles sont pertinentes pour analyser les débats.

Question 22 / 25

Quels éléments sont essentiels pour caractériser et analyser la dynamique d’une controverse scientifique ?

Compter uniquement le nombre de publications scientifiques et se concentrer sur les seuls acteurs institutionnels.

Comprendre l’origine et l’évolution du débat dans le temps, analyser les acteurs et leurs arguments, repérer les phases d’intensité, et vérifier que la situation répond aux critères d’une controverse scientifique.

Considérer que la controverse est résolue dès que certains acteurs publient des données convaincantes.

Observer le débat uniquement sur les réseaux sociaux et dans les médias grand public.

Question 23 / 25

Quelle approche est essentielle pour analyser correctement une controverse scientifique ?

Se concentrer uniquement sur les publications scientifiques des chercheurs et ignorer les autres acteurs.

Identifier la diversité des acteurs, leur rôle, leur temporalité, et décrire précisément les espaces où la controverse se déploie, en tenant compte des exclusions et de l’influence des médias.

Étudier uniquement les arènes numériques, en négligeant les institutions, médias et forums publics.

Limiter l’analyse aux seuls acteurs institutionnels et à leurs communiqués officiels.

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Question 24 / 25

Pourquoi est-il essentiel d’identifier les événements passés et les arènes dans lesquels se déploie une controverse scientifique ?

Pour limiter l’analyse aux seules publications scientifiques validées et ignorer les médias.

Pour se concentrer uniquement sur les événements futurs afin de prédire l’issue de la controverse.

Pour identifier uniquement les revues prestigieuses comme ''Science'' ou ''Nature'', sans considérer les revues spécialisées ou les forums interdisciplinaires.

Pour situer la controverse dans le temps, comprendre les lieux et modes d’expression, analyser la circulation des arguments et évaluer la reconnaissance et le public des sources scientifiques.

Question 25 / 25

Quelle approche méthodologique est essentielle pour réaliser une recherche documentaire rigoureuse sur une controverse scientifique ?

Se limiter aux articles récents de périodiques spécialisés et ignorer les ouvrages généraux et sources numériques.

Ne sélectionner qu’une seule source majeure pour simplifier l’analyse et éviter les contradictions.

Réaliser d’abord un état de l’art.

Se concentrer uniquement sur les bases de données en ligne sans consulter d’ouvrages ou articles physiques.

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