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Classique
Quiz Littérature, poésie

Quiz Poésie française

2 799 joués - il y a 13 ans

Amis de la poésie, bonsoir ! Voici quelques vers parmi les plus beaux de la langue française... Retrouvez les auteurs.

 

Normal QUIZ 10 QUESTIONS
normal
1
Passent les jours et passent les semaines 
Ni temps passé 
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine 
Vienne la nuit, sonne l'heure 
Les jours s'en vont, je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit, sonne l'heure
Les jours s'en vont, je demeure

2

Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher

3
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant 
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime 
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre et m'aime et me comprend

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre et m'aime et me comprend

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4
Vous me connaissez mal, la même ardeur me brûle 
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule !

Vous me connaissez mal, la même ardeur me brûle
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule !

5
C'est un trou de verdure où chante une rivière 
Accrochant follement aux herbes des haillons 
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière 
Luit ; c'est un petit val qui mousse de rayons

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière
Luit ; c'est un petit val qui mousse de rayons

6

Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices Suspendez votre cours
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours

7

Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps

8
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal 
Fatigués de porter leurs misères hautaines 
De Palos de Moguer, routiers et capitaines 
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal
Fatigués de porter leurs misères hautaines
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal

9
Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure 
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé 
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer 
Répétant après moi les mots que j'ai tressés 
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

10

Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur