Les métiers de force n'étaient pas réservés aux hommes, loin s'en faut ! Que font ces femmes courageuses pendant 12 h (en plus des tâches ménagères) ?

Elles sont « accrocheuses », pour le moins ! (Les wagonnets pèsent 300 kg... à vide, 2 t pleins).

Elles sont « souveraines », le wagonnet se nommait « le p'tit louis ».

Elles vont au charbon.

C'était un des nombreux métiers du bois... il en existait des centaines. Que faisait cet homme-là, tout particulièrement ?

Un « archeur » réalisait des arches en bois pour la maçonnerie.

« Arçonneur » : métier consistant à travailler le bois par torsion, chauffage, pour l'arquer.

Durant des siècles, l'« archétype » travailla au façonnage d'arcs et d'arbalètes.

Le « fangeur », inventeur séculaire des « balais à fanges ».

On appelait « tanguiste » les artisans faiseurs de balais (comme s'ils dansaient le tango avec).

« Balaitier », c'est le nom que l'on donne encore aux fabricants de balais (Sologne, Centre).

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Un bon « turfiste » doit gagner à chaque fois.

Le « caveur ».

C'est un « dénicheur » de talents (monnaie d'argent ancienne) : de nombreux talents cachés existent encore (cf. « Astérix et le chaudron »

Les « vanniers », tresseurs de vans d'osier.

Souvent peu argentés, les « va-nu-pieds ».

Aussi conteurs et amuseurs, les « vanneurs » ont fait florès.

Du languedocien « cantan » (chanteur) : ces ouvriers des routes s'accompagnaient de chants pour s'encourager.

Du « canton », circonscription administrative dès 1764 : le métier est décreté en 1811.

Dès sa règlementation, ces postes furent recherchés car, « quand on y est, on y reste ».

Il est « caprinier », éleveur de caprins.

Il est « bouquetin », éleveur de boucs pour la reproduction.

Il est « chevrier ».

Le « chevrier » : l'engin qui supporte le tronc s'appelle une chèvre (à cause des pieds).

Cet apprenti faisait « le guignol ».

Lui poussait la scie, le « pousseur », donc.