|
27 Fév. 2020 20h09
|
Il ne s'agit qu'un peu de frustration. Au regard des grands malheurs de ce monde c'est bien peu. Et puis s'il n'y avait pas toutes ces mesures prises ceux qui râlent aujourd'hui parce qu'on en fait trop seraient les premiers à râler si les évènements prenaient une toute autre ampleur. Ah, contradiction quand tu nous tiens. 
Voici quelques réponses aux questions les plus fréquentes sur le sujet (Sources internet : site Dr Good, Michel Cymes) :
Comment s'attrape le coronavirus ?
Les postillons d'un malade peuvent porter le virus sur environ un mètre. La transmission peut ainsi se faire directement par voie respiratoire. Mais le virus peut se retrouver aussi sur des surfaces, comme les poignées de porte ou les boutons d’ascenseur. Ils viennent ainsi se loger sur les mains, avant d'être emmenés près de la bouche ou du nez. C'est pourquoi il est essentiel de se laver régulièrement les mains avec du savon ou, à défaut, avec des solutions hydroalcooliques. Et, pour les malades, de porter un masque pour ne pas propager le virus.
La France est-elle bien préparée ?
Oui. Au moins un hôpital (CHU ou services d'urgences) a été désigné par département pour la prise en charge d'éventuels nouveaux patients. Plusieurs milliers de tests diagnostiques pourront être réalisés par jour contre 400 aujourd’hui. Les industriels se sont engagés à fournir les stocks nécessaires de masques (15 millions) et de combinaisons, notamment pour les personnels soigants. De plus, une étude d’experts indépendants montre que la France se classe parmi les pays les mieux préparés dans le monde pour faire face à une pandémie de ce type.
Faut-il fermer les frontières avec l'Italie ?
La question est légitime, mais il serait illusoire de croire qu'une telle mesure empêcherait le virus de passer la frontière. Les échanges terrestres, maritimes, aériens sont très nombreux entre la France et l'Italie, et rien n'empêcherait un Italien qui souhaite se rendre à Paris de faire une escale dans un autre pays européen. De plus, malgré la hausse soudaine des cas rapportés, on ne peut pas parler aujourd'hui d'épidémie dans le nord de l'Italie. Même si on dénombre déjà 400 personnes infectées dont 12 sont décédées.
Qui est concerné par les mesures de confinement ?
Les voyageurs revenant de zones infectées (Chine, Singapour, Corée du Sud ou régions italiennes touchées) ne doivent pas se rendre sur leur lieu de travail. Ils sont invités à contacter leur entreprise afin de mettre en œuvre une solution de télétravail pendant quatorze jours. De même, les enfants qui rentrent de ces régions ne doivent pas retourner à l'école durant cette même période. Les autorités encouragent en outre les personnes concernées à éviter les déplacements, à porter un masque, et à prendre leur température deux fois par jour.
Faut-il éviter les lieux publics ?
Écoles, bars et discothèques ont été fermés dans plusieurs villes du nord de l’Italie. Mais en France, en l'absence de nouveaux cas, rien ne viendrait justifier de telles restrictions. Pour l'instant, il suffit de rester attentif.
Je tousse. Faut-il appeler le 15 ?
Non, le ministère de la Santé recommande seulement aux personnes qui ont séjourné dans une zone où circule le virus et qui ont des symptômes évocateurs (fièvre, toux, difficultés respiratoires) de contacter le SAMU Centre 15, qui les orientera. Cette consigne est susceptible d’évoluer. Si vous avez des questions, vous pouvez en revanche appeler le numéro mis en place par le ministère de la Santé : 0800 130 000.
Quel est le profil des patients et des morts ?
Dans la grande majorité des cas confirmés en Chine (80 %), l’infection n’a pas donné lieu à des symptômes graves. Pour le reste, 15 % des cas concernaient des formes sévères (pneumonie, difficultés respiratoires) et 5 % des patients se sont trouvés dans un état critique, marqué par une insuffisance respiratoire ou un choc septique. En moyenne, 2,3 % des patients décédent, pour la plupart des personnes âgées de plus de 60 ans ou souffrant de pathologies préexistantes.
Le vaccin, c'est pour quand ?
Pas pour maintenant ! De nombreuses recherches sont en cours. Mais développer un nouveau vaccin est une démarche de longue haleine, et il faudra attendre au moins huit mois, avant de voir de premiers essais sur l'homme.
» modifié le 27 février à 20h16 par Kallypso
|
