C'est très gentil mais, franchement, chez moi, il n'y a absolument rien. En tout cas, courage aux habitants des zones sinistrées.
Encore plus que le dérèglement climatique, la cause principale, c'est l'urbanisation galopante et tout ce béton partout qui fait que les sols n'absorbent plus rien et que toute l'eau ruisselle. Certes, vu la quantité de pluie tombée, même sans intervention humaine, le sol n'aurait pas pu tout absorber, mais c'eut été moins épouvantable.
Toutes mes sincères pensées pour les victimes et familles de victimes de cette tragédie climatique.
Cloclo et Titi ont absolument raison. La Terre se venge des traumatismes qu'elle subit depuis des dizaines et des dizaines d'années.
Cette course folle au toujours plus va engendrer dans les proches années des flux migratoires que les pays "épargnés" vont avoir du mal à absorber. Les réfugiés climatiques sont les déracinés de demain.
Il faudrait à tout le moins revoir de fond en comble la politique d'aménagement du territoire pour s'adapter à la réalité du changement climatique. Les cours d'eau étaient autrefois source de vie et de revenus ; maintenant ils sont source de peur et on n'a plus ce besoin de s'établir absolument le long des fleuves et rivières. Alors, cessons de construire en ces endroits et éloignons nous-en davantage pour nos futures villes. Ça ne règlera pas tout et ça ne résoudra pas le dérèglement climatique mais, au moins, ça protégera mieux vies et biens.
En vacances en Haute-Savoie, à Habert-Poche, nous nous apprêtions à voir le feu d'artifice du 14 juillet. Malheureusement un orage a tout perturbé, l'eau a tout inondé.
La raison : le défaut d'entretien des fossés, l'eau ne pouvant s'écouler dans ces conduits sous les passages de voiture bouchés rapidement par des branchages, elle est passée par dessus et s'est écoulée sur la route.
Par économie, on n'a pas nettoyé les fossés, par co..., on a détruit les fusées du spectacle.
On n'entretient plus, on arrache les haies plantées par nos anciens qui savaient ce qu'ils faisaient (j'ai vu des glissements de terrain sur la voie, la terre n'étant plus tenue par les racines, ceci par souci d'économie d'élagage et de débroussaillage ordonnés par des bureaucrates ou des ingénieurs), on construit dans des zones inondables pour le rapport financier et après, il reste les yeux pour pleurer (mais ce ne sont pas les mêmes qui pleurent).
C'est ce que je disais, ce n'est pas que le changement climatique, c'est aussi de la négligence et des aberrations en matière d'aménagement du territoire.