17 Juil. 9h47
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Dans le jardin où la lumière s’efface,
Un rouge-gorge chante, doux témoin,
Des heures dorées que l’été embrasse,
Son air léger porte un parfum divin.
Sur les branches nues, il danse, effronté,
Avec l’aube naissante, tout semble radieux,
Ses notes, une caresse de l’air chantant.
Souffle du vent, échos d’une saison,
L’oiseau s’élève, volette en frisson,
Portant le ciel sur ses plumes rêveuses.
Chaque matin, comme un espoir muet,
Il nous rappelle que la vie recommence,
Et que la beauté se niche en nos cœurs.
Dans son chant vif, les chagrins s’effacent,
Rouge-gorge, messager des jours heureux,
Sa voix berce nos âmes, douce et tenace.
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