La féminisation des mots

Oui, en effet jnprrvg, erreur de ma part, merci de l'avoir signalée je me suis trop précipité ! Citons plutôt La Bruyère, Racine, Corneille ou Jean de la Fontaine !

Le message de Lolitalaura est imparable, frappé au coin du bon sens et fort bien écrit. Ce fut un bonheur de te lire. Je précise que j'adhère totalement à ce que tu as écrit.
Un petit clin d'oeil au passage à Usvem dont j'apprécie les interventions.

Je ne sais pas si le débat est toujours ouvert... mais je vais quand même me permettre de donner mon avis.

Sur la féminisation : pourquoi pas, je suis sur le principe largement pour...

L'écriture inclusive ? Pourquoi pas rajouter des coches, tant qu'on y est ?

Par contre, il faut réaffirmer que le "français" n'est en rien une langue naturelle et qu'il est un marqueur social de base. Les "défenseurs du français" - ceux qui claironnent que cette langue "dépérit depuis Louis XIV" sont exactement les mêmes qui contribuent à son encroûtement, à sa rigidité proprement "cadavérique"... et au fait que de moins en moins d'étrangers veulent l'apprendre, car on n'arrive pas à l'écrire "correctement" ! Les Grecs ont fini par réussir - avec beaucoup de mal et certains ratés - une réforme de leur langue, et ils ont eu raison de le faire ; les Norvégiens ont deux variantes, etc. Une bonne partie des Français - et évidemment parmi eux, les jeunes - se retrouve donc déclarée "illettrée" par leurs aînés, c.à.d. ceux qui les ont "éduqués" ! Les "défenseurs de l'imparfait du subjonctif" et autres associations de "défense du français" (il y en a des centaines !) sont des rigolos, des jean-foutres ou des charlatans, au choix : ils sont néanmoins beaucoup moins dangereux que nos académiciens, qui en sont à la lettre "R" (je crois) de leur "dictionnaire" commencé en ... 1937 ! Voilà donc à peu près où nous en sommes : déjà près d'un siècle de retard, pour le moins...