Ils ou elles ont chanté l'Italie  

Quel groupe, au cours d'un « Voyage en Italie », voulait « s'en aller au matin, boire un dernier martini et aller prendre un bain sur une plage à Capri. Voir sur ta peau le soleil se lever, à la Madone envoyer des baisers ».

Ce sicilien de naissance a l'habitude d'aimer à l'italienne. Ses chansons parlent d'amour, d'amour et encore d'amour, joli programme  : « De Venise à Capri, dans toute l'Italie, l'amour c'est toujours la même chanson. Viens, partons tous les deux, seuls en amoureux, comme au premier jour, avec nos illusions ».

Quant à lui, l'Italie lui a sans doute plu. Cependant, suite à une déception amoureuse il dit : « Capri c'est fini, et dire que c'était la ville de mon dernier amour. Capri c'est fini, je ne crois pas que j'y retournerai un jour ».

Pendant que son père profitait de « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules », lui prenait le train en « Gare de Milan ».

Ils sont deux, ils s'aiment et le chantent  : « Laisse les gondoles à Venise, le printemps sur la Tamise, on n'ouvre pas les valises on est si bien. Laisse au loin les pyramides, le soleil de la Floride, mets-nous un peu de musique et prends ma main ».

Cette chanteuse de naissance égyptienne, issue d'une famille italienne chantait : « Mon Italie, c'est Platini de Saint-Étienne, c'est Fellini, Mastroiani qui dit « je t'aime », mon Italie, des oliviers qui pleurent sous la pluie ».

Quel groupe de rock alternatif et punk rock parisien a chanté : « Le soir quand l'Italie est triste elle ressemble à Rimini. Non mais vraiment qu'est-ce qu'il t'a pris d'aller mourir à Rimini ».

Il avait parfois « Le blues du dentiste ». Alors, il partait se ressourcer dans une ville du sud-est de la Sicile : « J'aimerai tant voir Syracuse, l'île de Pâques et Kairouan, et les grands oiseaux qui s'amusent à glisser l'aile sous le vent ».

Il est plutôt coutumier de « La Californie » mais ne dédaigne pas la Cité des Doges  : « Elle voulait que je l'appelle Venise. Vous me voyez, maillot rayé, la voix soumise en gondolier ».

Il délaisse un temps le Père Noël pour s'en aller du côté de « Naples au baiser de feu » : « Naples devant nous déroule sa longue écharpe azur. Mille guitares roucoulent tout bas dans le clair-obscur ».

Il est fier de ses origines et le dit en chanson  : « Je suis rital et je le reste et dans le verbe et dans le geste. Vos saisons sont devenues miennes mais ma musique est italienne. Je suis rital dans mes colères, dans mes douceurs et mes prières. J'ai la mémoire de mon espèce, je suis rital et je le reste. Arrivederci Roma ».

Ce titi parisien pur jus a si bien chanté la banlieue mais aussi ses amours déçues ou heureuses  : « Danser à Rome une sardane, je suis ton homme Romane. Danser à Rome c'est l'anagramme de ma Romane Serda ».

Lui aussi, la Sérénissime il aime plutôt bien, mais quand il est en douce compagnie, sinon  : « Que c'est triste Venise, le soir sur la lagune, quand on cherche une main que l'on ne vous tend pas. Et que l'on ironise devant le clair de lune, pour tenter d'oublier ce qu'on ne se dit pas ».

Celle qui a chanté Aragon et Ferrat rend hommage à deux amants célèbres, Juliette et Roméo  : « Les amants de Vérone sont à jamais couchés. Est-ce donc pour mourir qu'ils se sont tant aimés. Plus de baisers volés, plus de corde au balcon. Le temps qui brise tout n'a laissé que deux noms. L'alouette qui chante pour annoncer le jour ne fera plus s'enfuir l'amoureux et l'amour ».

Cet homme voulait passer un « Week-end à Rome, tous les deux sans personne, Florence, Milan, s'il y a le temps. Week-end rital, en bagnole de fortune, variété mélo à la radio ».

Cet italien de naissance disait que « Venise n'est pas en Italie ». Après un long voyage il rentra au logis  : « C'est moi, c'est l'italien, je reviens de si loin. La route était mauvaise et tant d'années après, tant de chagrins après, je rêve d'une chaise.... Ouvrez-moi, ouvrez une porte ».