Pour ceux qui ont vécu la guerre

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Modérateurs :     Ajc    Synapse58   

7 Juin 2019 8h37
Soutien Quizz.biz, Membre Premium
Cloclo45
84 ans, Fleury-les aubrais, 45400
Retraité, cdi depuis 29 ans
19 quizz   79 sujets

Inscrit il y a 11 ans
12265 msgs
   C'est bien dommage que l'enseignement n'ait pas prévu quelque chose à vous dire pour ce moment d'anniversaire.
Je ne pourrais pas t'en parler, je n'ai pas regardé en totalité, comme toi, j'avais autre chose à faire. Désolé !

 
7 Juin 2019 10h12
Cactus0810
66 ans, le raincy
retraitée
33 quizz   1031 sujets

Inscrit il y a 6 ans
30296 msgs
   Cela doit pouvoir se regarder en replay, non ?

 
7 Juin 2019 10h35
Soutien Quizz.biz, Membre Premium
Cloclo45
84 ans, Fleury-les aubrais, 45400
Retraité, cdi depuis 29 ans
19 quizz   79 sujets

Inscrit il y a 11 ans
12265 msgs
   Oui, j'ai vu que l'on pouvait revoir au moins 3 émissions.

 
15 Mai 2020 11h24
Soutien Quizz.biz, Admin des groupes, Membre Premium
Juliettemtropmj
21 ans,
étudiante
680 quizz   312 sujets

Inscrit il y a 10 ans
5596 msgs
   Bonjour à tous,

Ce sujet est l'occasion pour nous tous d'évoquer notre ressenti et vécu pendant des événements marquants de nos vies.

Ce "déconfinement", peut-être provisoire, est l'occasion pour chacun, parmi ceux qui le veulent, de repasser un peu en vue ce confinement et de nous raconter comment vous avez vécu cette situation inédite.

Dans quelle situation avez-vous entendu parler d'une probable menace de virus ? Aviez-vous eu peur ?
Comment avez-vous vous ressenti l'appel à un confinement ? Quelles ont été vos craintes ? Qu'avez-vous fait pendant de confinement ? Vos espoirs, vos désespoirs ? Quelles sont ou ont été vos angoisses quand à l'avenir ?

Racontez-nous tout, ce sont des témoignages précieux car encore frais.

 
15 Mai 2020 16h20
Soutien Quizz.biz, Membre Premium
Cloclo45
84 ans, Fleury-les aubrais, 45400
Retraité, cdi depuis 29 ans
19 quizz   79 sujets

Inscrit il y a 11 ans
12265 msgs
   Je suis né 2 mois et demi avant la 2e Guerre mondiale et j'avais presque 6 ans quand l'armistice a été signée, je ne me souviens de pas grand chose si ce n'est que,pendant les bombardements, mon grand père m'emmenait sur la colline voir les avions qui lâchaient leurs bombes sur le Petit-Thérain, gare de triage de la gare de Creil.

Ensuite, à 20 ans, on m'a expédié faire la guerre en Algérie, j'en ai déjà parlé.

Ce que tu nous demandes, Juliette, c'est parler de cette guerre nouvelle, (c'est notre président qui l'a dit "Nous sommes en guerre"), cela dit pour que tu ne sois pas HS, on ne sait jamais !

Donc, dans cette guerre, il n'y a pas eu de problème pour moi, déjà confiné par mes jambes, je ne sortais plus ou simplement pour aller en courses au magasin et sur le marché.

Je n'ai jamais eu peur de cet ennemi invisible et j'ai remarqué quelque chose :
avant le 11 mai, on sortait avec un papier sans masque, maintenant on peut sortir sans le papier mais il faut le masque, le papier était-il un obstacle à la propagation du virus ?

 
15 Mai 2020 17h35
Soutien Quizz.biz, Admin des groupes, Membre Premium
Juliettemtropmj
21 ans,
étudiante
680 quizz   312 sujets

Inscrit il y a 10 ans
5596 msgs
   Merci Cloclo de participer.

Ce n'est pas du HS, dans ce sujet, on peut s'exprimer sur ces événements vécus ( guerres, ou non comme expliqué dans le 1er post), les pandémies sont des événements marquants, qui s'ancrent dans les mémoires voire devant historiques comme nos gouvernements ont tâchés de le faire pour le coronavirus.

» modifié le 15 mai à 17h51 par Juliettemtropmj

 
15 Mai 2020 17h39
Soutien Quizz.biz, Membre Premium
Cloclo45
84 ans, Fleury-les aubrais, 45400
Retraité, cdi depuis 29 ans
19 quizz   79 sujets

Inscrit il y a 11 ans
12265 msgs
   Oui, ils ont taché !

 
15 Mai 2020 21h12
Soutien Quizz.biz, Admin des groupes, Super Premium
Besanthile
23 ans,
3197 quizz   370 sujets

Inscrit il y a 10 ans
26394 msgs
   Le confinement...

Je suis en dernière année de licence à l'université en région parisienne et je me rappelle mon premier cours d'anglais du semestre, fin janvier juste après les partiels, assise au premier rang avec trois amis ; notre enseignante nous a donné à analyser plusieurs textes, comme un corpus, qui avaient pour thème commun le coronavirus, un virus encore méconnu qui semblait surtout sévir en Chine. Franchement, nous n'étions pas du tout inquiets pour nous-mêmes même si la situation en Chine nous paraissait bien sûr préoccupante, mais comme pour Ebola il y a quelques temps, jamais nous n'aurions pensé en arriver là.
L'université est un univers bien particulier car les étudiants viennent de tous les horizons. Avec ces trois amis, nous avions l'originalité d'habiter quatre départements différents, autant dire qu'il n'y a qu'à la fac que nous nous voyions, et notre principal souci était un éboulement à la gare de Sèvres Ville d'Avray qui a arrêté le passage de plusieurs grandes lignes de la SNCF. Qu'est-ce que ça représente maintenant... C'était notre sujet de conversation.

Les semaines ont passé, avec leur lot de contrôles, de pression, en troisième année de licence nous devions en plus préparer l'année suivante puisque c'est la dernière année de notre diplôme, nous allions à de nombreux salons, nombreuses portes ouvertes... C'était notre sujet de conversation.

Un jour, on a entendu qu'un homme en France semblait contaminé, il provenait de Chine, nous avons dit que c'était une mauvaise nouvelle, mais qu'est-ce que toi tu as écrit pour l'exercice 2 en chimie quantique, c'était notre sujet de conversation.

Les vacances de février sont arrivées, pour ma part je suis partie en Afrique, nous devions réviser énormément, et puis arrive la rentrée, plusieurs Français semblent contaminés, on reçoit un message de l'université. "Si vous venez d'une zone à risque, Italie, Chine entre autres, signalez-le à la scolarité et ne venez plus en cours durant 15 jours, vous serez excusé et vous rattraperez les contrôles plus tard..."
Qui est allé en Italie pendant les vacances ? Il a séjourné à Rome mais ce n'est pas en Lombardie donc est-ce qu'il pouvait revenir ? La première semaine passe, avec son lot de contrôles, mais l'angoisse monte car on voit que le virus tue, on le voit encore mieux quand c'est près de chez nous, cela devient doucement notre sujet de conversation.

On lit des informations sur Internet, on échange entre étudiants, "telle université réfléchit à fermer", wow, est-il possible que l'université ferme ? Voilà notre seul problème, car comment va-t-on faire pour nos TP, contrôles, comment ira-t-on aux journées portes ouvertes candidater aux écoles d'ingénieurs, aux masters, comment finir la licence correctement ? L'angoisse, la spéculation, voilà notre sujet de conversation...
Je me rappelle ce vendredi après-midi, en groupe de TP, où nous demandons à notre enseignante ce qu'il va se passer, "vous savez connaissant la directrice du département des sciences à l'université je pense que l'université va fermer", et à nous de sortir nos plus beaux yeux globuleux car la dernière fois que l'université a fermé c'était il y a deux ans car la neige empêchait les étudiants de venir en transport, pendant deux jours... L'université, ça peut pas fermer, voilà la conclusion de nos conversations...

Jour après jour, les enseignants nous expliquent qu'ils ont des doutes, je reviens d'un concert et je lis sur Internet que ça y est, il y a un cas dans les Yvelines, et puis ça y est, un cas dans la ville où j'étudie, et puis il y a cet homme qui tousse, est-ce qu'il est malade ? On rigole de ceux qui portent des masques dans le train, "c'est qu'une grippe les gars"... Il ne faut plus se taper dans la main, mais on peut toujours faire la bise, c'est qu'un petit rhume... "les statistiques montrent que plus de gens meurent de la grippe en France faut arrêter", et puis la bise, un sourire, et bonne soirée à tous...

Le jeudi 12 mars, le soir, je suis en répétition d'orchestre lorsqu'à 21h une clarinettiste interrompt la répétition, téléphone à la main, en s'exclamant "toutes les écoles et universités fermées à partir de lundi 15 mars !", après le discours de Macron. Je vois Caroline, prof de maths violoniste, sourire, "et voilà mes vacances tant méritées", et j'en ai les larmes aux yeux, youpi, deux ou trois semaines sans université, j'avais besoin de vacances ! ... Mais comment ça va se passer pour les contrôles, écoles/masters, cours...? Mon téléphone n'arrête pas de vibrer, ce sont les étudiants de ma promotion, qu'est-ce qui va se passer ? On n'a plus d'université ? Voilà notre sujet de conversation...

Vendredi 13 mars, fin du monde, j'ai 8h de TP à l'université. On interroge notre responsable de diplôme sur ce qui va se passer, elle ne sait pas, réunion des profs le soir même. Ce jour-là, une queue incroyable à la bibliothèque universitaire pour emprunter à durée indéterminée plein de livres pour étudier... J'ai revu beaucoup de gens de toutes les licences et masters que je n'avais pas vu depuis longtemps. Une ambiance de fin du monde, et c'est avec une véritable tristesse qu'on se quitte à la fermeture du campus, sans savoir si on reviendra un jour à la fac mais on essaie de se rassurer car "2 semaines de confinement puis c'est les vacances de la zone C donc on reviendra à la rentrée t'inquiète !", voilà notre sujet de conversation...

Samedi 14 mars, je fête un anniversaire, je fais un escape game, je passe la soirée avec ma meilleure amie, ambiance de fin du monde aussi quand au bord d'un lac on évoque tous nos souvenirs d'enfance main dans la main, et je retrouve par hasard mon meilleur ami dans le train en rentrant, dimanche 15 mars nous faisons des plans sur la comète car "2 semaines sans cours on va pouvoir sortir et se voir c'est génial !", voilà notre sujet de conversation...

Le lundi, ma mère inquiète m'empêche de sortir, "tu as des soucis respiratoires de naissance, c'est dangereux" mais "maman c'est qu'une grippe", mais pour la rassurer je reste à la maison, sans savoir que ce sera pour des semaines... Le lendemain, c'est annoncé, nous sommes confinés. Un ami dans la police dit "45 jours" mais c'est impossible ! Macron dit 15 jours, ça va aller, jusqu'aux vacances puis c'est bon. Et puis être confinés c'est juste rester à la maison, non ?

Et bien, croyez-moi que non. Au-delà du fait que nous avons réalisé que trois ans de licence avec des étudiants de toute la France se terminaient sans que nous ayons pu nous dire au revoir si ce n'est adieu, petit à petit, nos enseignants ont mis en place des cours, contrôles, tout avec encore plus de pression que d'habitude car tout est plus difficile à distance mais cela n'a pas été le pire, loin de là.
Au début, je me suis dit qu'étant casanière, rester sans université n'était pas compliqué. Quand j'ai compris que le conservatoire où je passais plus de 10h par semaine était fermé, coup dur, mais je n'aurais jamais pensé tomber si bas alors que la consigne était simple : rester juste chez soi.

Nous n'avions plus de sujet de conversation.

Lorsque vous saluez votre voisine promenant le chien, vous dites-vous parfois qu'elle a peut-être de graves problèmes à la maison ? Les femmes et enfants battus, toutes ces maladies mentales dont on entend vaguement parler, elles sont plus près que vous ne le croyez. Car ça n'arrive pas qu'aux autres, on ne réalise pas tant que ça ne nous touche pas... Vous les avez vues à la télévision, ces statistiques qui montrent que le taux de suicide a augmenté, le taux de femmes battues appelant à l'aide a augmenté, tous ces taux effrayants qui nous rappellent que le foyer n'est pas toujours un endroit où l'on se sent bien, où l'on est en sécurité. J'étais confinée avec ma famille. Entre le 15 mars et le 11 mai, nous avons arrêté de vivre. Pour survivre.
Sur Quizzbiz, affluence incroyable de créations en précorrection, j'ai été décrite de "SP inactive" entre autres, je le sais, pourtant j'ai été aussi active que mon mental le permettait, mais si vous saviez comme c'est difficile d'être enfermé à la maison dans certaines conditions... Parfois, j'avais comme l'impression d'être prisonnière d'une cage de verre, de mon propre corps, qui semblait se rétracter sur moi au fur et à mesure en m'empêchant de respirer. Cela fait si mal parfois d'être seul avec soi-même, sans soutien extérieur, seul support à la maison pour des situations difficiles que vous n'oseriez pas imaginer dans vos pires cauchemars. Dans le noir, toutes les nuits, j'essayais de voir la lumière au bout du tunnel mais je ne voyais que l'annonce d'un durcissement du confinement. Et puis la classification de ma région en zone rouge d'office pour qu'elle y demeure encore longtemps... Ces deux mois ont été extrêmement difficiles de mon côté, même s'ils m'ont permis de me rapprocher de certains amis, de faire un vrai tri dans tous ceux que je côtoyais, de grandir par rapport à de nombreuses situations, de prendre du recul face aux ennuis du quotidien, de me découvrir une force que je n'aurais jamais pensé avoir durant cette année qui a été très difficile me concernant et dont la difficulté a dépassé le stade de l'imaginable durant ce confinement forcé, et je voulais profiter de ce message pour remercier Jimmy qui m'a été d'une précieuse aide et a toujours été à mon écoute ces derniers mois
Maintenant, ma famille et moi, comme tant d'autres familles dans lesquelles il se passe certaines choses difficiles, vivons dans l'espoir de voir venir un jour meilleur.
Pendant ces deux mois de confinement, l'espoir il n'y en a pas eu une seule seconde, je me revois appeler tous les jours au téléphone une amie en étant au fond du trou, le désespoir a élu domicile dans mon foyer tout entier. Aujourd'hui, je n'ai perdu personne de proche du coronavirus, c'est une chance qui n'a pas été donnée à tout le monde et je le mesure. Mais j'ai failli me perdre moi-même.

Depuis le 11 mai, le déconfinement ayant eu plus ou moins lieu, j'entrevois peut-être la lumière au bout du tunnel... Mais on verra, seul l'avenir nous le dira. Pendant ce confinement, je me suis sérieusement remise au sport et à la musculation, j'ai étudié mais surtout je me suis découverte ainsi que ceux qui m'entourent et pour l'après-confinement, je compte changer bon nombre de choses dans mon comportement à commencer par une envie d'aller à l'essentiel sans m'encombrer, par souci de bienséance, de choses inutiles.
Et maintenant, nous avons de vrais sujets de conversation

 
15 Mai 2020 23h40
S.cassidy

 
 
   

Inscrit le 7 Mai 2020
3 msgs
   Herman je comprend très bien ce que tu ressent.Mon père travaille dans l armée et il a passé 5 ans en Afganistan durant mon enfance.Aujourdhui il est mort.Mon seul héritage et l une des plus grandes richesses jamais vues.Un journal intime,le sien.Il voulais que je sache:
Ses années de souffrance sur le terrain.
Loin de ma mère et moi.
A voir des amis mourrirs
A sauvi des vies au détriment de la sienne.
En quelques jour ,le temps de lire ce journal.j en savais plus sur mon père que sur ma propre vie.
Ilraconte leur mode de survie,les ravitaillements,les raids ou encore les négociations face aux djihadistes pour sauver des otages.
Un épisode particulier ma frappée:
Il ont négocié une vie humaine,une journaliste contre quoi?contre des armes!Est ce donc le prit d une âme humaine ace jour?L homme c est t il abaissé a ce niveau là ?
Lors de l enterrement de mon père la famille de la journaliste (morte malgré les soins des médecins) était là.
Sa fille Margaux a prit mon numéro, elle voulait discuter de tout ça avec moi.
Elle a lu le journal.
La 1ere chose qu on aie faite après ?!
Pleurer.
Ensemble,ont a vidés toute les larmes de nos corps en constatant ce qu étaient devenus les hommes.
Malsaint.
Villes.
Cruel.
J ai pris des séances chez le psy.Mais il ne comprenait rien à rien.
un jour un ancien coéquipier de mon père a sonné à ma porte.
Il me rapportait une photo .
De mon défunt père et de son équipe.
Tous étaient mort.
Sauf lui.
Il était seul.Et il est reparti sans un mot,sans une parole.
La guerre a brisé cet homme là.
Ainsi que mon père, cette pauvre journaliste, ses coéquipiers et tant d autres inconnus à qui la nation ne donnera pas la salut.
Un mois plus tard l homme(j appris qu il s appellait Marc),c est suicidé.
Comment?
Il est sauté d un immeuble.
Dans la lettre d adieu,il haïssait les djihadistes, les hommes,lui,dieu,tout,rien,la terre,l univers.
Qui a permis que l ont brise un homme comme ceci ,QUI????
Je suis resté en contact avec la fille de la journaliste.
Elle aussi à eu un avenir pire que la mort.
En dépit de son dégoût son mari est allé dans l armée.En Afrique cette fois.Et ont l y as tué,dans un attentatca la bombe.Leur deux filles avaient 3 ans.
Elle n a pas tenu le coup.
Elle aussi brisée.
Par des hommes.?des djihadistes.
Peut ont les qualifier d humain après ça ?
Je ne pense pas.

La seule question que je me pose.

Combien d autre encore.combien d autres morts,injustices?Ne vaut t il mieux pas mourir???

 
16 Mai 2020 2h38
Membre Premium
Kallypso
Loiret
Responsable administrative
127 quizz   5 sujets

Inscrit il y a 13 ans
1036 msgs
   J'ai été très sincèrement touchée par ton message Besanthile.
Je sais ce que c'est de porter tout le monde à bout de bras dans ma famille, au boulot, en m'oubliant.
Je sais aussi ce qu'est la solitude, ma compagne de chaque instant. Même si je suis très sociable ce n'est pas toujours facile à vivre, surtout en période de confinement.
Et puis, tout comme toi, moi c'est à l'occasion d'un pépin de santé, je me suis libérée du fardeau de connaissances superficielles.
Je travaille à remettre en phase ma vie avec mes envies. Travail de longue haleine s'il en est tant j'ai détourné le regard de moi-même pour me consacrer aux autres.
Sur mon lit d'hôpital, confrontée à des souffrances bien plus intenses que les miennes, j'ai appris que je pouvais me trouver digne d'intérêt sans pour autant céder à un égoïsme qui ne serait pas moi.
Ton propos m'a fait emprunter le chemin de l'introspection pour ce message. J'espère que celles et ceux qui le liront n'y verront pas un manque de pudeur. J'ai été happée par le message de Besanthile. J'y ai été sensible.
En tout cas la miss je te souhaite des brassées de bonne choses parce que tu le mérites tout simplement.
Quant à toi cassidy, que dire qui est du sens si ce n'est que notre propre souffrance est bien souvent dérisoire au regard des grands malheurs de ce monde, comme celui vécu par ton papa et bien sûr par ricochet toi et tes proches. Ton message est très fort, très émouvant. Je te souhaite tout le courage du monde pour affronter tes démons. Choisis le camp de la vie car tu as ta pierre à y apporter. Et si c'était la pierre de l'espérance ?!
Je me rends compte que j'ai du sauter à pieds joints dans le HS. Vous m'en voyez sincèrement désolée.
Pensées affectueuses à tous.

» modifié le 16 mai à 2h57 par Kallypso

 
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