Virée gastronomique  

En croûte, il se déguste chaud mais peut se manger froid, appelé parfois "pâté de Pâques", c'est :

Vieille tradition des campagnes normande, bretonne, champenoise et franc-comtoise, cette gourmandise lactée au goût caramel, se présente sous l'apparence d'une crème épaisse de couleur marron.

Plat traditionnel de Franche-Comté, il réunit les produits du terroir de la province : une tranche claire de viande locale, dorée à la poêle puis recouverte de jambon cru fumé.

Plat typiquement auvergnat complet, mais que l'on fait aussi en Quercy : le pounti. Quel autre nom lui donne-t-on ?

Ses terroirs sont nombreux, ils s'étendent sur pratiquement toute la région de Midi-Pyrénées. Se déclinant en petits morceaux de porc, ils proviennent du gras, de couenne, du maigre de tête, hachés et cuits longuement dans la graisse de fonte.

Plusieurs villes dont Cahors, Montauban, Moissac, Castelsarrasin, Verdun-sur-Garonne se distinguaient par la qualité de cette pâtisserie parfumée à l'eau de fleur d'oranger et décorée de fruits confits. Servie pour les Rois, mais aussi à Pâques, elle se déguste avec une crème anglaise.

Fromage au lait de vache, à l'aspect de camembert mais un peu moins épais, plaqué d'une feuille de châtaignier. Sa croûte blanche se pare de fleurs brun rouge avec le vieillissement. Sa pâte souple et crémeuse dégage un parfum forestier communiqué par sa feuille d'automne.

Les derniers artisans confiseurs de la ville, cité médiévale de Seine-et-Marne, continuent la production de cette délicieuse friandise, selon une recette et des méthodes plusieurs fois centenaires.